Une année difficile, un film puissant et humoristique

 Bonjour à tous ! En ces vacances pluvieuses☔, quoi de mieux que d'aller au cinéma ? C'est pour cela que aujourd'hui nous nous retrouvons pour une chronique cinéma ! Une année difficile, de Eric Toledano et Olivier Nakache, réalisateurs d'Intouchables en 2011.

Albert et Bruno se rencontrent alors que le premier est venu apporter une livraison au deuxième, celui-ci étant en train d'avaler des comprimés en grande quantité. Mais Albert ne s'en rend même pas compte. Tout ce qu'il veut c'est vendre la télé et récupérer son argent.

Ce qu'ils ne savent pas c'est qu'ils rencontrent la même difficulté : ils sont surendettés. 

Lors de leur deuxième rencontre, dans une association d'aide, ils se retrouvent à écouter le discours d'activistes écologiques ayant pour motivation le buffet gratuit.

A partir de là tout s'enchaine : ils intègrent petit à petit le groupe d'activistes, pour une raison bien simple : Albert alias Poussin est tombé sous le charme de Cactus, la meneuse du groupe. 

Mais petit à petit, les différentes actions menées avec le groupe comme la libération de moutons en élevage intensif ou l'occupation de la façade de la banque de France, vont les sensibiliser et par la suite, au fur et à mesure, leur motivation ne sera plus les beaux yeux de Cactus , mais celle de sauver la planète. 

Malgré tout, rongés par leurs endettements et leur condition de sans-abris ils profiteront de ces actions pour gagner de l'argent de manière égoïste envers les autres activistes.

Un film digne des deux réalisateurs avec une belle distribution. On retrouve notamment Pio Marmaï dans le rôle d'Albert, Jonathan Cohen dans le rôle de Bruno, Noémie Merlant qui interprète Valantine/Cactus et bien d'autres encore.

Mon avis : 

Ce film, qui traite de deux problèmes conséquents et malheureusement d'actualité, le combat pour la climat et le surendettement est à la fois puissant et humoristique.

On pourrait penser que le sujet étant deux thèmes assez lourds, le film en serait autant, or, je ne l'ai pas trouvé comme tel, car l'humour y rajoute la dose nécessaire de légèreté. 

On peut à la fois y pleurer comme y rire, notamment des répliques de Bruno, parfaitement incarné par Jonathan Cohen.

Il a pour début le lancement du Black Friday, avec une caricature des consommateurs qui font penser à des animaux, ils vont jusqu'à se frapper et se jeter à terre pour des produits et finit dans un Paris désert, sans voitures et avec un air respirable. C'est à la fois un conte vers la promesse d'un monde meilleur tout autant qu'une satire de la société de consommation. 

J'ai trouvé les musiques extrêmement adaptées aux évènement. Elles rajoutent de la puissance et de l'émotion dans les actions menées par les activistes par exemple.

C'est une alerte, un cri, à travers deux personnages qui passent de la moquerie à la sensibilisation, il montre que les idées peuvent changer.

Certains pourront contredire tous mes arguments, ce film a des avis très mitigés et opposés, comme souvent d'ailleurs, c'est pourquoi je ne pourrai pas vous promettre que vous irez voir le film de l'année mais c'est toujours mieux de se faire son propre avis. 

Je vous recommande donc ce film, en espérant qu'il vous plaira tout autant qu'à moi.

Bande Annonce

Profitez bien des vacances et à bientôt,

Rey 🌍✨